Santé

INFECTION A PAPILLOMAVIRUS HPV
Il existe différent d’HPV responsables de lésions cutanées bénignes (verrues) lésions anogénitales bénignes (crête de coq, condylomes) et de lésions précancéreuses ou cancéreuses des sphères anogénitales et ORL.
Le plus souvent, les infections à HPV disparaissent spontanément.
Chez 10 % des femmes, une infection persistante va favoriser l’évolution lente des lésions vers un cancer du col utérin en 10-15 ans.
TRANSMISSION DES PAPILLOMAVIRUS (HPV)
La transmission des infections cutanées par HPV s’effectue par contact direct (peau à peau), ou indirect via des surfaces ou objets contaminés.
La transmission des infections anogénitales (anus et génitale) est principalement sexuelle.
L’infection par un HPV représente l’infection sexuellement transmissible (IST) LA PLUS COMMUNE au monde.
L’infection a lieu le plus souvent au début de la vie sexuelle. Les virus se transmettent très facilement lors des rapports sexuels, à la fois par voie muqueuse et par voie cutanée Y COMPRIS PAR SIMPLE CONTACT sans pénétration.
Les préservatifs peuvent réduire les risques d’attraper un HPV quand ils sont utilisés tout le temps et correctement, mais ils ne sont parfois pas suffisants car le virus peut infecter des zones génitales non protégées.
La PLUPART des HOMMES et des FEMMES ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie et certains risquent de l’être à plusieurs reprises.
(source : OMS)
PAPILLOMAVIRUS (HPV) ON RISQUE QUOI ?
Le plus souvent, les infections à HPV disparaissent spontanément.
Chez 10 % des femmes, une infection persistante va favoriser l’évolution lente des lésions vers un cancer du col utérin en 10-15 ans.
Les garçons ne sont pas pour autant à l'abris nous le découvrirons prochainement.
Certains facteurs associés favorisent la persistance de l'infection comme le tabac, l'immunodépression, etc.
PAPILLOMAVIRUS (HPV) ET CANCER
Le cancer du col de l’utérus est un cancer d’origine virale.
Lors de biopsie du cancer du col de l’utérus, on retrouve l’ADN de papillomavirus humains à pouvoir cancérigène élevé dans 95 % à 100 % des cas.
Des cancers liés à l’HPV peuvent atteindre non seulement le col de l’utérus mais aussi le vagin, la vulve, l’anus, le pénis, l’oropharynx et les amygdales.
Les hommes ne sont donc pas épargnés !
En France, les infections à papillomavirus sont responsables annuellement de 3 000 cas de cancers du col de l’utérus et de 1 000 décès.
Ce cancer atteint surtout des femmes jeunes et reste le 4ème cancer de la femme de moins de 45 ans...
PREVENTION DU CANCER DU COL DE L'UTERUS
Jusqu'à la mise à disposition du vaccin, la seule prévention contre le cancer du col utérin lié au HPV était le FROTTIS cervico-utérin.
Désormais, la prévention comporte également une prévention primaire avec la vaccination qui prévient l'infection à HPV, responsable de lésions précancéreuses.
Il existe 3 vaccins : Cervarix®, Gardasil®(ancienne formule) et Gardasil 9®.
Pourquoi poursuivre la vaccination ?
Le moyen le plus efficace pour lutter contre les maladies à papillomavirus est de ne pas être infecté au départ et la seule arme actuelle est la vaccination.
En France, la couverture vaccinale anti-HPV est insuffisante avec 17 % de jeunes filles vaccinées tandis que certains de nos voisins européens sont à plus de 80 % (94 % au Portugal). (chiffres de 2014)
PAPILLOMAVIRUS (HPV) ON VACCINE AUSSI LES GARCONS ?
L’infection anale par les HPV et ses manifestations cliniques chez les hommes sont plus fréquentes chez ceux ayant des relations sexuelles avec des hommes et en particulier ceux infectés par le VIH.
En France, l’AMM a été accordée au vaccin Gardasil® pour le risque de cancer anal, mais le vaccin n’est pas remboursé pour cette indication chez l’homme. Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) recommande que le vaccin soit proposé dans les centres gratuits
d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd) et dans les centres publics de vaccination.
Par ailleurs, le HCSP rappelle que la vaccination contre les infections à papillomavirus humains est recommandée aux personnes immunodéprimées des deux sexes.
L'augmentation de la couverture vaccinale des jeunes filles reste la priorité pour la prévention des maladies liées à l’infection par les HPV et une couverture vaccinale élevée chez les femmes
procure une protection indirecte chez les hommes hétérosexuels.
EN CONCLUSION
Aujourd’hui face aux rumeurs circulant sur internet le doute est présent en France chez de nombreux parents en ce qui concerne l’utilité du vaccin contre le papillomavirus.
Toutes les informations précédentes sont publiées, scientifiquement admises et vérifiables.
Je rappelle les éléments importants :
Hommes et femmes tous concernés
Un simple contact suffit pour se contaminer, la pénétration n’est pas obligatoire.
C’est l’infection sexuelle la plus répandue.
Le préservatif n’en protège pas à 100%
10% des femmes contaminées vont développer un CANCER DU COL DE L’UTERUS dans les 10 à 15 ans.
95 à 100% de ces cancers du col de l’utérus sont dus au PAPILLOMAVIRUS.
Les PAPILLOMAMAVIRUS sont responsables de CANCERS ORL (bouche, gorge…) chez l’homme et la femme.
A vous maintenant de prendre votre décision en toutes connaissances de cause, mettez en balances les rumeurs (aujourd’hui infondées) et le risque vis-à -vis de cancers qui pourraient être évités chez vos enfants.