Santé

L'allergie pollinique (le rhume des foins) est l'allergie la plus fréquente sous nos latitudes. Symptômes typiques: rhinite, crises d’éternuement, yeux larmoyants.
Les allergiques ressentent les troubles suivants: attaques d'éternuement, écoulement nasal (rhinite), nez bouché, yeux larmoyants et qui picotent, démangeaisons au niveau du palais, du nez et des oreilles. Les pollens servent à fertiliser les plantes. On distingue entre les plantes pollinisées par les insectes et par le vent; ce sont ces dernières qui déclenchent l'allergie pollinique.
Origines et déclencheurs de l'allergie pollinique (rhume des foins) :
L'allergie pollinique (rhume des foins, allergie au pollen, rhinite allergique, rhinite saisonnière), dont la prédisposition est souvent héréditaire, est une réaction à un ou plusieurs types de pollen. Il s'agit d'une réaction du système immunitaire aux protéines en soi inoffensives des pollens. L'inspiration ou le contact direct avec le pollen entraine chez l'allergique une libération d'histamine, qui mène à une inflammation de la conjonctive des yeux et de la muqueuse nasale.
Les trois groupes principaux pouvant déclencher une allergie pollinique sont:
arbres: noisetier, aulne, frêne, bouleau, charme, chêne
graminées: p. ex. fléole des prés, dactyle aggloméré, raygrass anglais
herbes: armoise, ambroisie, plantain
Symptômes d'une allergie pollinique
Les allergiques ressentent les troubles suivants: crises d’éternuement, écoulement nasal (rhinite), nez bouché, respiration nasale difficile, yeux rougis, irrités et larmoyants (conjonctivite), démangeaisons au niveau du palais, du nez et des oreilles, enrouement, toux irritative. Le mucus accumulé peut induire une sensation de pression dans les sinus, ainsi que des douleurs dans la mâchoire et des maux de tête. Une allergie pollinique non traitée pendant une plus longue période peut se développer en asthme allergique.
Diagnostic et diagnostic différentiel
L'allergie au pollen apparait rarement avant l'âge de trois ans, les troubles débutent généralement à l'âge scolaire ou plus tard. Le diagnostic est posé à l'aide d'une anamnèse détaillée, d'un test cutané et d'une analyse sanguine. Des symptômes semblables peuvent apparaitre en cas d'allergie aux acariens de la poussière domestique ou aux moisissures. Les différences se situent surtout au niveau de l'endroit et du moment d'apparition des troubles. Bien observer les troubles est donc payant.
Thérapie et traitement
Différents médicaments disponibles sous forme de spray nasal, de collyre ou de comprimés/gouttes peuvent être utilisés pour traiter les symptômes d’une allergie pollinique. Les antihistaminiques, les corticostéroïdes (préparations à base de cortisone), les antagonistes des leucotriènes et les stabilisateurs de mastocytes font partie des groupes de principes actifs les plus importants. La désensibilisation est jusqu’à ce jour le seul traitement causal possible d’une allergie pollinique. Elle exige une clarification allergologique par un médecin spécialiste. Certaines thérapies de la médecine complémentaire peuvent également soulager les symptômes avec succès. La forme thérapeutique appropriée doit être déterminée avec le thérapeute correspondant.
Pour réduire les troubles pendant la saison des pollens:
Durant la saison pollinique, aérer brièvement; aérer à fond uniquement pendant les périodes pluvieuses
Nettoyer régulièrement les tapis et les meubles.
Installer un filtre à pollen dans la voiture et bien l'entretenir.
Des grilles de protection antipollen peuvent également être utilisé, p. ex. dans la chambre à coucher.
Se laver les cheveux le soir, afin de réduire ainsi la quantité de pollen «emportée» au lit qui pourrait perturber le sommeil.
Ne pas se déshabiller dans la chambre à coucher
Ne pas sécher le linge à l'extérieur.
Se rincer le nez matin et soir avec un spray d’eau de mer ou une solution d’eau salée.
Porter un filtre antipollen pour le nez.
Par beau temps venteux, lorsque la concentration de pollens est plus élevée, il est conseillé de limiter les séjours à l'air libre et de mettre des lunettes de soleil.
Adapter les activités en plein air à la saison pollinique: pratiquer des sports d'intérieur, aquatiques, etc.
Tenir compte des vols de pollens actuels lors du choix de la destination des vacances.
Renoncer aux aliments crus non tolérés en cas de réactions réactions croisées au pollen.
Eviter la fumée de tabac, car l’irritation continue des voies respiratoires par la fumée augmente la sensibilité des muqueuses au pollen.